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[16/06/12] LE GRAND MECHANT BEAT #4 @ GLAZART
- JanineVodka
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il y a 12 ans 7 mois #43602
par JanineVodka
[16/06/12] LE GRAND MECHANT BEAT #4 @ GLAZART a été créé par JanineVodka
HELL OH! Voici la dernière soirée LE GRAND MECHANT BEAT de la saison
Il était une fois trois gentils petits beats qui voulaient se construire leur gentils petits dancefloors… Le premier, choisit la paille pour se rappeler les champs dans lesquels il avait galopé… Le second choisit le bois, pour sentir le sol vibrer lorsque le public se met à jumper. Le troisième choisit les briques, pour être bien au chaud et en faire danser plusieurs milliers sous son toit.
Alors que les teufs étaient lancées et les dancefloors endiablés, le Grand Méchant Beat par le bruit fût attiré.
Il demanda à rentrer sur le dancefloor de paille mais se fit refouler… Il alla donc demander à venir teuffer sur le dancefloor de bois, mais ils ne voulurent pas. Ils lui demandèrent de se calmer et d’aller boire un mojito… , Quant au mainfloor de briques, il put à peine l’entrevoir et se fit gentiment ramener à la porte… Très enragé de cette déconvenue, le Grand Méchant Beat alla puiser au plus profond de lui son infrabasse la plus puissante et la propulsa sur les 3 dancefloors à la fois. Sous cette tornade de Bass les trois dancefloors volèrent en éclat et aucun gentil petit beat on ne retrouva.
Moralité : Aucun dancefloor ne lui résistera !
Et pour vous le prouver, le Grand Méchant Beat 4 fait encore très fort en réunissant deux des parrains de la scène hardcore underground avec Manu le Malin , qui a inspiré de nombreuses générations d’artistes et de ravers et Simon Underground , acteur historique de la scène anglaise et DJ hors paire. Pour les accompagner, le duo hardcore industriel et crossbreed hollandais, Mindustries , pour la première fois à Paris. Une fois n’est pas coutume c’est une jeune femme qui sera à leurs côtés, en la personne de Missy Noise qui viendra de Provence nous faire profiter des ses talents de Djette. Pour vous chauffer, un pur produit de la nouvelle vague dubstep qui a été frappé de plein fouet par cette musique : Lu-K des Acharnés de la région de Reims. Et bien sûr, votre méchant résident (toujours pas poussiéreux) AK47 !
RDV le Samedi 16 Juin 2012 à Glazart pour une nouvelle édition détonante du Grand Méchant Beat !!
Lien event FB: www.facebook.com/events/285376874878107/
En partenariat avec DARK DOG
Il était une fois trois gentils petits beats qui voulaient se construire leur gentils petits dancefloors… Le premier, choisit la paille pour se rappeler les champs dans lesquels il avait galopé… Le second choisit le bois, pour sentir le sol vibrer lorsque le public se met à jumper. Le troisième choisit les briques, pour être bien au chaud et en faire danser plusieurs milliers sous son toit.
Alors que les teufs étaient lancées et les dancefloors endiablés, le Grand Méchant Beat par le bruit fût attiré.
Il demanda à rentrer sur le dancefloor de paille mais se fit refouler… Il alla donc demander à venir teuffer sur le dancefloor de bois, mais ils ne voulurent pas. Ils lui demandèrent de se calmer et d’aller boire un mojito… , Quant au mainfloor de briques, il put à peine l’entrevoir et se fit gentiment ramener à la porte… Très enragé de cette déconvenue, le Grand Méchant Beat alla puiser au plus profond de lui son infrabasse la plus puissante et la propulsa sur les 3 dancefloors à la fois. Sous cette tornade de Bass les trois dancefloors volèrent en éclat et aucun gentil petit beat on ne retrouva.
Moralité : Aucun dancefloor ne lui résistera !
Et pour vous le prouver, le Grand Méchant Beat 4 fait encore très fort en réunissant deux des parrains de la scène hardcore underground avec Manu le Malin , qui a inspiré de nombreuses générations d’artistes et de ravers et Simon Underground , acteur historique de la scène anglaise et DJ hors paire. Pour les accompagner, le duo hardcore industriel et crossbreed hollandais, Mindustries , pour la première fois à Paris. Une fois n’est pas coutume c’est une jeune femme qui sera à leurs côtés, en la personne de Missy Noise qui viendra de Provence nous faire profiter des ses talents de Djette. Pour vous chauffer, un pur produit de la nouvelle vague dubstep qui a été frappé de plein fouet par cette musique : Lu-K des Acharnés de la région de Reims. Et bien sûr, votre méchant résident (toujours pas poussiéreux) AK47 !
RDV le Samedi 16 Juin 2012 à Glazart pour une nouvelle édition détonante du Grand Méchant Beat !!
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- gringho
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il y a 12 ans 7 mois #43604
par gringho
Réponse de gringho sur le sujet Re: [16/06/12] LE GRAND MECHANT BEAT #4 @ GLAZART
belle affiche pour la dernière !!!! cool !!!!
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- JanineVodka
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il y a 12 ans 7 mois #43617
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: [16/06/12] LE GRAND MECHANT BEAT #4 @ GLAZART
Merci Gringho
Honneur aux femmes, nous commençons notre série d'interviews par Missy Noise. Enjoy
Bonjour Missy Noise, on te connait depuis un petit moment chez Party Uniq car tu as été sélectionnée comme « mix coup de cœur » en Mars 2011 avec ton mix « Dance in the dark » . As-tu déjà joué à Paris ? Est-ce que cela a un sens particulier pour toi de venir jouer à la capitale ?
Salut ! Alors non je n’ai jamais eu l’occasion de venir jouer sur Paname et c’est avec grand plaisir que je vais venir mixer sur la scène parisienne et tâter la température du public parisien (j’ai hâte). Bien sûr que ça a un sens particulier car Paris c’est la capitale et que je vais avoir la chance de jouer entre autre avec Manu le Malin, le père du Hardcore et Mindustries, mon rêve depuis que j’ai commencé à mixer !!! Un grand merci à vous.
Penses-tu qu’il y ait de réelles différences entre la scène hardcore de Paris et celle du sud dont tu es originaire (au niveau des gouts musicaux, des soirées etc…)?
Je pense réellement qu’il y a une énorme différence entre la scène Hardcore de Paris ou du Nord en général et celle du Sud bien que les gens du Sud aient toujours apprécié mes mixs rudes indus et mainstream mais faut pas trop pousser quand même. Les goûts ne sont pas les mêmes, beaucoup plus hardtek et frenchcore dans le Sud, mais ça moi, y’a longtemps que j’ai arrêté lol !
Comment as-tu rencontré le hardcore et depuis combien de temps mixes-tu ? Parle-nous un peu de ton évolution personnelle au niveau musical depuis que tu as décidé de dédier une partie de ta vie à la musique.
Je mixe depuis 8 ans (j’ai beaucoup mixé en free) et j’ai commencé par mixer de la hardtek, du frenchcore, du breakbeat et de la drum’n bass aussi (et oui personne n’est parfait ). Bien que je sois passée à autre chose aujourd’hui, ces différents styles de musique m’ont beaucoup appris au niveau calage et technique car très différents et pas toujours facile à jouer.
Puis j’ai découvert les sons du Nord, puis de la Hollande et de l’Italie, et là, ça a changé ma vie. Je suis devenue beaucoup plus indus et mainstream et c’est ce que j’aime mixer aujourd’hui par-dessus tout et cela depuis 5 ans!
Avec toutes les variantes de musiques électroniques dures, as-tu des styles de prédilection, des artistes qui t’ont fait vibrer récemment ?
Mes artistes de prédilection : Sick Dj Team, Tymon, The Outside Agency, E-Noid, Negative A, Angerfist, Meccano twins, Mad Dog, Tommyknocker, Art of Fighters, Kasparov, Day-Mar… J'en oublie c’est sûr mais on ne va pas tous les citer.
As-tu déjà pensé à composer de la musique ?
J’ai déjà composé quelques morceaux mais, faute de temps et de savoir faire, je me consacre beaucoup plus au mix qu’à la compo. Je me consacre surtout à mon fils (spéciale dédicace à toi mon babycore Dj Terror Max qui a 2 ans).
Peux-tu nous dire si tu es passée au mix digital comme beaucoup de Djs (cd/ordinateur), et si oui, as-tu conservé tes platines vinyles ?
Je viens tout juste d’échanger mes platines vinyles contre des platines CD Pioneer CDJ 800 MK2 (finances obligent je n’ai pas pu garder les platines vinyles). Je t’avoue que la décision a été longue et difficile à prendre mais je n’arrivais plus à m’acheter de vinyles (trop chers et pas le budget). Avec les platines CD je revis, je peux mixer aujourd’hui tous les morceaux que je veux et le coût n’est plus le même.
Qu’est-ce qu’être un bon Dj hardcore pour toi aujourd’hui ?
Un bon Dj pour moi c’est quelqu’un qui allie savoir faire, technique, mariage des morceaux, évolution progressive du Set, et je reprendrais les termes de Seytine Keo (cf. Facebook) qui disait que mixer c’est un peu comme faire l’amour (lol) mais c’est vrai.
Puis, faut savoir aussi jouer avec son public sans trop se la péter ; agite ta forte poitrine et lève les bras en l’air mdr !
Comment prépares-tu tes mixs ? As-tu déjà une playlist, une direction, pour Le Grand Méchant Beat #4 ?
Je prépare mes sets avec beaucoup de persévérance, j’y passe beaucoup de temps, j’essaye des enchainements de morceaux différents pour écouter ceux qui se marient le mieux entre eux tous en restant évolutif tant dans le style, que dans les BPM. Bref, des fois c’est un vrai casse-tête mais ça fait toute la différente sur un Set. J’aime que les choses soient carrées.
Je suis effectivement en train de préparer le tracklisting pour le Grand Méchant Beat #4 avec mes nouvelles platines et des nouveaux morceaux autant te dire que je ne lâche rien et que c’est du boulot. Mais je peux déjà te dire que le début sera Indus avec un départ à 160 BPM pour finir Mainstream à 170/175 BPM (pas encore décidé, on verra dans le feu de l’action si le public en redemande).
Tu es aussi une graphiste talentueuse et on te doit de superbes travaux comme le logo de notre label Party Trax et la pochette du Party Trax 002 . Est-ce ton travail principal ? Est-ce que cela rapporte plus que la musique et penses-tu qu’on puisse vivre d’une de ces deux passions de nos jours?
lol, comme tu le dis ce sont des passions, je suis Assistante de Direction donc rien à voir.
J’arrondis mes fins de mois avec les graphismes et la musique, j’envisage même d’aller jouer en club pour continuer à mixer au maximum avec des Sets électro rudes.
Mais en vivre c’est très compliqué et trop aléatoire, d’autant que j’apprécie la sécurité financière que me procure mon travail et que j’aime ce que je fais aussi d’ailleurs.
Aujourd’hui, je n’envisagerais pas ma vie sans musique, c’est ma bouffée d’oxygène, au réveil, dans la voiture, dés que je rentre chez moi y a toujours un Beat qui me donne le rythme et la motivation!
Pour finir, as-tu un message à faire passer au public des soirées Le Grand Méchant Beat ?
Faut pas en rater une, les organisateurs se bougent comme personne pour faire évoluer les choses dans le milieu du Hardcore, ils font venir des artistes de renommée, en plus ils sont au top et le 16 juin 2012, ça va claquer les fesses !!!
Je vous embrasse et vous dis à très vite.
Crédit Photo n°3: Kari Kariline
Lien event FB: www.facebook.com/events/285376874878107/
Honneur aux femmes, nous commençons notre série d'interviews par Missy Noise. Enjoy
Bonjour Missy Noise, on te connait depuis un petit moment chez Party Uniq car tu as été sélectionnée comme « mix coup de cœur » en Mars 2011 avec ton mix « Dance in the dark » . As-tu déjà joué à Paris ? Est-ce que cela a un sens particulier pour toi de venir jouer à la capitale ?
Salut ! Alors non je n’ai jamais eu l’occasion de venir jouer sur Paname et c’est avec grand plaisir que je vais venir mixer sur la scène parisienne et tâter la température du public parisien (j’ai hâte). Bien sûr que ça a un sens particulier car Paris c’est la capitale et que je vais avoir la chance de jouer entre autre avec Manu le Malin, le père du Hardcore et Mindustries, mon rêve depuis que j’ai commencé à mixer !!! Un grand merci à vous.
Penses-tu qu’il y ait de réelles différences entre la scène hardcore de Paris et celle du sud dont tu es originaire (au niveau des gouts musicaux, des soirées etc…)?
Je pense réellement qu’il y a une énorme différence entre la scène Hardcore de Paris ou du Nord en général et celle du Sud bien que les gens du Sud aient toujours apprécié mes mixs rudes indus et mainstream mais faut pas trop pousser quand même. Les goûts ne sont pas les mêmes, beaucoup plus hardtek et frenchcore dans le Sud, mais ça moi, y’a longtemps que j’ai arrêté lol !
Comment as-tu rencontré le hardcore et depuis combien de temps mixes-tu ? Parle-nous un peu de ton évolution personnelle au niveau musical depuis que tu as décidé de dédier une partie de ta vie à la musique.
Je mixe depuis 8 ans (j’ai beaucoup mixé en free) et j’ai commencé par mixer de la hardtek, du frenchcore, du breakbeat et de la drum’n bass aussi (et oui personne n’est parfait ). Bien que je sois passée à autre chose aujourd’hui, ces différents styles de musique m’ont beaucoup appris au niveau calage et technique car très différents et pas toujours facile à jouer.
Puis j’ai découvert les sons du Nord, puis de la Hollande et de l’Italie, et là, ça a changé ma vie. Je suis devenue beaucoup plus indus et mainstream et c’est ce que j’aime mixer aujourd’hui par-dessus tout et cela depuis 5 ans!
Avec toutes les variantes de musiques électroniques dures, as-tu des styles de prédilection, des artistes qui t’ont fait vibrer récemment ?
Mes artistes de prédilection : Sick Dj Team, Tymon, The Outside Agency, E-Noid, Negative A, Angerfist, Meccano twins, Mad Dog, Tommyknocker, Art of Fighters, Kasparov, Day-Mar… J'en oublie c’est sûr mais on ne va pas tous les citer.
As-tu déjà pensé à composer de la musique ?
J’ai déjà composé quelques morceaux mais, faute de temps et de savoir faire, je me consacre beaucoup plus au mix qu’à la compo. Je me consacre surtout à mon fils (spéciale dédicace à toi mon babycore Dj Terror Max qui a 2 ans).
Peux-tu nous dire si tu es passée au mix digital comme beaucoup de Djs (cd/ordinateur), et si oui, as-tu conservé tes platines vinyles ?
Je viens tout juste d’échanger mes platines vinyles contre des platines CD Pioneer CDJ 800 MK2 (finances obligent je n’ai pas pu garder les platines vinyles). Je t’avoue que la décision a été longue et difficile à prendre mais je n’arrivais plus à m’acheter de vinyles (trop chers et pas le budget). Avec les platines CD je revis, je peux mixer aujourd’hui tous les morceaux que je veux et le coût n’est plus le même.
Qu’est-ce qu’être un bon Dj hardcore pour toi aujourd’hui ?
Un bon Dj pour moi c’est quelqu’un qui allie savoir faire, technique, mariage des morceaux, évolution progressive du Set, et je reprendrais les termes de Seytine Keo (cf. Facebook) qui disait que mixer c’est un peu comme faire l’amour (lol) mais c’est vrai.
Puis, faut savoir aussi jouer avec son public sans trop se la péter ; agite ta forte poitrine et lève les bras en l’air mdr !
Comment prépares-tu tes mixs ? As-tu déjà une playlist, une direction, pour Le Grand Méchant Beat #4 ?
Je prépare mes sets avec beaucoup de persévérance, j’y passe beaucoup de temps, j’essaye des enchainements de morceaux différents pour écouter ceux qui se marient le mieux entre eux tous en restant évolutif tant dans le style, que dans les BPM. Bref, des fois c’est un vrai casse-tête mais ça fait toute la différente sur un Set. J’aime que les choses soient carrées.
Je suis effectivement en train de préparer le tracklisting pour le Grand Méchant Beat #4 avec mes nouvelles platines et des nouveaux morceaux autant te dire que je ne lâche rien et que c’est du boulot. Mais je peux déjà te dire que le début sera Indus avec un départ à 160 BPM pour finir Mainstream à 170/175 BPM (pas encore décidé, on verra dans le feu de l’action si le public en redemande).
Tu es aussi une graphiste talentueuse et on te doit de superbes travaux comme le logo de notre label Party Trax et la pochette du Party Trax 002 . Est-ce ton travail principal ? Est-ce que cela rapporte plus que la musique et penses-tu qu’on puisse vivre d’une de ces deux passions de nos jours?
lol, comme tu le dis ce sont des passions, je suis Assistante de Direction donc rien à voir.
J’arrondis mes fins de mois avec les graphismes et la musique, j’envisage même d’aller jouer en club pour continuer à mixer au maximum avec des Sets électro rudes.
Mais en vivre c’est très compliqué et trop aléatoire, d’autant que j’apprécie la sécurité financière que me procure mon travail et que j’aime ce que je fais aussi d’ailleurs.
Aujourd’hui, je n’envisagerais pas ma vie sans musique, c’est ma bouffée d’oxygène, au réveil, dans la voiture, dés que je rentre chez moi y a toujours un Beat qui me donne le rythme et la motivation!
Pour finir, as-tu un message à faire passer au public des soirées Le Grand Méchant Beat ?
Faut pas en rater une, les organisateurs se bougent comme personne pour faire évoluer les choses dans le milieu du Hardcore, ils font venir des artistes de renommée, en plus ils sont au top et le 16 juin 2012, ça va claquer les fesses !!!
Je vous embrasse et vous dis à très vite.
Crédit Photo n°3: Kari Kariline
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il y a 12 ans 6 mois #43627
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: [16/06/12] LE GRAND MECHANT BEAT #4 @ GLAZART
Voici l'interview de Simon Underground, Dj, promoteur de soirée, activiste et principal distributeur anglais de Hardcore et Drum&Bass depuis près de 20 ans
Simon Underground, tu es l’un des principaux distributeurs anglais de hardcore et de drum and bass depuis près de 20 ans maintenant (oops ). Comment vois-tu l’évolution de la musique dure? Tu as vécu les années d’or du vinyle et a distribué des centaines de milliers de disques à travers le monde. Parle-nous de tout ça !
C’est une pensée assez plaisante de se dire que le hardcore a une histoire de près de 20 ans maintenant. Quand j’ai commencé à m’investir dans les musiques électroniques, le partage se faisait principalement entre la techno et le breakbeat. Les gens étaient soit dans le kick soit dans le break. La scène a tellement de sous-genres de nos jours, du Doomcore à l’Extratone, mais pour ma part, celui qui m’a le plus touché ces dernières années est le Crossbreed (©DJ Hidden) . Dans les années 90, je mixais des disques drum and bass de Ed Rush, Nico et autres avec de la hard techno produite par des gens comme Lasse Steens dans ses premières années, pour avoir ce côté crossbreed. Il y a aussi de nombreux nouveaux artistes talentueux qui produisent de la musique hardcore comme Jacub23, Khaoz Engine, Believe. Des labels comme Obs.Cur sortent de l’excellente musique. Il y a beaucoup de personnes très productives qui composent de la très bonne musique qui semble toujours pousser les choses un petit peu plus loin. Dans quelle direction va évoluer cette musique est une question à laquelle personne ne peut répondre !
La distribution a connu de grands changements en 20 ans. Les boutiques ayant pignon sur rue et les distributeurs semblent être des choses du passé. Au début des années 1990, j’avais un petit van blanc avec lequel je faisais le tour de l’Europe. Je venais à Paris récupérer des disques chez Mad Dog, j’allais ensuite à Rotterdam chez Mid-Town pour finir à Frankfort chez PCD (ndt: "Planet Core Distribution"). Je me rappelle entrer dans les bureaux de ces sociétés et voir des milliers de copies de disques qui étaient si difficiles à trouver en Angleterre à cette époque. Le hangar de PCD m’avait particulièrement marqué. PCP était le type de label dont la musique était quasi introuvable en Angleterre et je me suis retrouvé dans une pièce jonchée de piles de disques de labels comme Super Special, Dance Ecstasy, PCP, etc... Alors je chargeais à bloc mon petit van et revenais vendre tout cela aux boutiques et aux particuliers en Angleterre. Aujourd’hui c’est plutôt directement de chez UM (Underground Music) au client, je ne vends quasiment plus aux boutiques.
Penses-tu que le vinyle soit amené à disparaître? Qu’il devienne un outil promotionnel pour les labels digitaux? Il semblerait que les ventes de vinyles aient connu une certaine augmentation ces dernières années. Est-ce cas pour le hardcore?
Si le vinyle sera un format adapté pour mes petits enfants est une question discutable. Mais pour le moment et je l’espère pour les années à venir, c’est toujours un format viable. La question de la qualité du son Vinyle vs Digital n’a jamais été un argument sérieux. Le Vinyle gagne à chaque fois! Toutefois, la technologie moderne requiert que la musique soit dans un format facilement livrable. Il est plus aisé pour les majors (et beaucoup de petits labels) de vous vendre une série de 1 et de 0 dans un format téléchargeable à volonté plutôt que de prendre le temps et de faire un effort pour produire quelque chose de tangible. Pour moi c’est surtout l’aspect tactile et le rituel de jouer du vinyle que j’apprécie tant.
Les ventes de vinyles ont connu une chute vertigineuse ces 3 dernières années. La petite augmentation de ventes de vinyles mainstream a eu peu, voire aucun impact sur les ventes de musique underground. Mais il y a toujours assez de ventes pour que ça vaille la peine de continuer pour l’instant.
Tu es aussi promoteur des célèbres soirées Live Evil. Comment se passe l’organisation de soirées hardcore à Londres (comme à Paris?)? Penses-tu que le seul pays au monde avec des soirées monstrueuses restera la Hollande?
Je suis très fier de toutes les soirées Live Evil que j’ai organisées depuis 15 ans. Un ÉNORME respect doit être envoyé à tous les artistes et les fans qui ont participé aux soirées Live Evil, qui sont les soirées pour les vrais connaisseurs de hardcore. Des gens ont voyagé de toute l’Europe pour participer à ces soirées. Live Evil a commencé du fait du manque de soirées diffusant ce type de musique à Londres. C’était vrai il y a 15 ans et ça l’est encore aujourd’hui. Il est incroyable de voir que dans une ville de 7,5 millions d’habitants, 90% des participants aux Live Evil viennent hors de Londres voir hors de l’Angleterre. Heureusement, la salle est assez arrangeante pour organiser des nuits clubs hardcore et les artistes sont tous de grands professionnels donc généralement, tout se passe bien. Il n’y a aucune chance (même dans une ville de 7,5 millions d’habitants) que Londres (ou l’Angleterre) voit des soirées de la même taille qu’en Hollande. JAMAIS.
Parlant de la Hollande, tu y as joué beaucoup depuis ces 12 dernières années. Quelle est ta vision de l’évolution de la scène et de la musique? Penses-tu que toutes les musiques ont leur place ou que tout est centré sur les mainfloors gabber et “le reste”?
Mon aversion pour le hardcore commercial était très passionnée. Mais ces dernières années j’ai mis de l’eau dans mon vin. C’est une sorte de point d’entrée du hardcore. La musique commerciale a sa place comme premier pas vers autre chose. Beaucoup de gens découvrent ce style en allant dans de grandes raves parties où cette musique commerciale est diffusée. Après, ils découvrent une plus petite salle où sont diffusés des styles différents et se rendent compte que c’est bien plus intéressant que ce qui est diffusé dans la grande salle. La raison pour laquelle je suis un si grand fan de hardcore est que cette musique est très variée.
Tu as joué souvent en France ces 10 dernières années. Ton dernier passage était en 2007 à Paris avec Mark N (Première édition des soirées Break The Rulez à La Java).
Aimes-tu jouer en France? Quelle est ta vision en tant que DJ et distributeur de la scène hardcore française?
J’ai toujours adoré jouer en France. L’Est de la France avait des soirées énormes, notamment les soirées Pulsamix au Zenith de Nancy. Le festival Astropolis m’a laissé de superbes souvenirs également (un peu brumeux maintenant). Mais dans toute la France il y a toujours eu une superbe ambiance. J’ai entendu plein de bonnes choses de la part d’amis qui ont joué en France ces derniers temps et ils sont tous d’accords pour dire que le public fait partie des meilleurs en Europe (à part l’Angleterre bien sur ). Je suis très content de revenir jouer le 16 Juin. Cela fait bien trop longtemps!
Du point de vue de la distribution il semblerait que Toolbox fasse vraiment la différence. Chris fait un super boulot avec tout ce qu’il distribue et permet de garder les petites boutiques avec qui il est en contact, toujours à jour des nouveautés. Je vends aussi à plusieurs clients français qui passent directement par Underground Music. Je pense que les ventes de vinyles n’ont pas trop baissé en France contrairement à la Hollande par exemple. Je ne connais pas la raison mais j’espère que cela restera encore longtemps comme cela!
Simon Underground, tu es l’un des principaux distributeurs anglais de hardcore et de drum and bass depuis près de 20 ans maintenant (oops ). Comment vois-tu l’évolution de la musique dure? Tu as vécu les années d’or du vinyle et a distribué des centaines de milliers de disques à travers le monde. Parle-nous de tout ça !
C’est une pensée assez plaisante de se dire que le hardcore a une histoire de près de 20 ans maintenant. Quand j’ai commencé à m’investir dans les musiques électroniques, le partage se faisait principalement entre la techno et le breakbeat. Les gens étaient soit dans le kick soit dans le break. La scène a tellement de sous-genres de nos jours, du Doomcore à l’Extratone, mais pour ma part, celui qui m’a le plus touché ces dernières années est le Crossbreed (©DJ Hidden) . Dans les années 90, je mixais des disques drum and bass de Ed Rush, Nico et autres avec de la hard techno produite par des gens comme Lasse Steens dans ses premières années, pour avoir ce côté crossbreed. Il y a aussi de nombreux nouveaux artistes talentueux qui produisent de la musique hardcore comme Jacub23, Khaoz Engine, Believe. Des labels comme Obs.Cur sortent de l’excellente musique. Il y a beaucoup de personnes très productives qui composent de la très bonne musique qui semble toujours pousser les choses un petit peu plus loin. Dans quelle direction va évoluer cette musique est une question à laquelle personne ne peut répondre !
La distribution a connu de grands changements en 20 ans. Les boutiques ayant pignon sur rue et les distributeurs semblent être des choses du passé. Au début des années 1990, j’avais un petit van blanc avec lequel je faisais le tour de l’Europe. Je venais à Paris récupérer des disques chez Mad Dog, j’allais ensuite à Rotterdam chez Mid-Town pour finir à Frankfort chez PCD (ndt: "Planet Core Distribution"). Je me rappelle entrer dans les bureaux de ces sociétés et voir des milliers de copies de disques qui étaient si difficiles à trouver en Angleterre à cette époque. Le hangar de PCD m’avait particulièrement marqué. PCP était le type de label dont la musique était quasi introuvable en Angleterre et je me suis retrouvé dans une pièce jonchée de piles de disques de labels comme Super Special, Dance Ecstasy, PCP, etc... Alors je chargeais à bloc mon petit van et revenais vendre tout cela aux boutiques et aux particuliers en Angleterre. Aujourd’hui c’est plutôt directement de chez UM (Underground Music) au client, je ne vends quasiment plus aux boutiques.
Penses-tu que le vinyle soit amené à disparaître? Qu’il devienne un outil promotionnel pour les labels digitaux? Il semblerait que les ventes de vinyles aient connu une certaine augmentation ces dernières années. Est-ce cas pour le hardcore?
Si le vinyle sera un format adapté pour mes petits enfants est une question discutable. Mais pour le moment et je l’espère pour les années à venir, c’est toujours un format viable. La question de la qualité du son Vinyle vs Digital n’a jamais été un argument sérieux. Le Vinyle gagne à chaque fois! Toutefois, la technologie moderne requiert que la musique soit dans un format facilement livrable. Il est plus aisé pour les majors (et beaucoup de petits labels) de vous vendre une série de 1 et de 0 dans un format téléchargeable à volonté plutôt que de prendre le temps et de faire un effort pour produire quelque chose de tangible. Pour moi c’est surtout l’aspect tactile et le rituel de jouer du vinyle que j’apprécie tant.
Les ventes de vinyles ont connu une chute vertigineuse ces 3 dernières années. La petite augmentation de ventes de vinyles mainstream a eu peu, voire aucun impact sur les ventes de musique underground. Mais il y a toujours assez de ventes pour que ça vaille la peine de continuer pour l’instant.
Tu es aussi promoteur des célèbres soirées Live Evil. Comment se passe l’organisation de soirées hardcore à Londres (comme à Paris?)? Penses-tu que le seul pays au monde avec des soirées monstrueuses restera la Hollande?
Je suis très fier de toutes les soirées Live Evil que j’ai organisées depuis 15 ans. Un ÉNORME respect doit être envoyé à tous les artistes et les fans qui ont participé aux soirées Live Evil, qui sont les soirées pour les vrais connaisseurs de hardcore. Des gens ont voyagé de toute l’Europe pour participer à ces soirées. Live Evil a commencé du fait du manque de soirées diffusant ce type de musique à Londres. C’était vrai il y a 15 ans et ça l’est encore aujourd’hui. Il est incroyable de voir que dans une ville de 7,5 millions d’habitants, 90% des participants aux Live Evil viennent hors de Londres voir hors de l’Angleterre. Heureusement, la salle est assez arrangeante pour organiser des nuits clubs hardcore et les artistes sont tous de grands professionnels donc généralement, tout se passe bien. Il n’y a aucune chance (même dans une ville de 7,5 millions d’habitants) que Londres (ou l’Angleterre) voit des soirées de la même taille qu’en Hollande. JAMAIS.
Parlant de la Hollande, tu y as joué beaucoup depuis ces 12 dernières années. Quelle est ta vision de l’évolution de la scène et de la musique? Penses-tu que toutes les musiques ont leur place ou que tout est centré sur les mainfloors gabber et “le reste”?
Mon aversion pour le hardcore commercial était très passionnée. Mais ces dernières années j’ai mis de l’eau dans mon vin. C’est une sorte de point d’entrée du hardcore. La musique commerciale a sa place comme premier pas vers autre chose. Beaucoup de gens découvrent ce style en allant dans de grandes raves parties où cette musique commerciale est diffusée. Après, ils découvrent une plus petite salle où sont diffusés des styles différents et se rendent compte que c’est bien plus intéressant que ce qui est diffusé dans la grande salle. La raison pour laquelle je suis un si grand fan de hardcore est que cette musique est très variée.
Tu as joué souvent en France ces 10 dernières années. Ton dernier passage était en 2007 à Paris avec Mark N (Première édition des soirées Break The Rulez à La Java).
Aimes-tu jouer en France? Quelle est ta vision en tant que DJ et distributeur de la scène hardcore française?
J’ai toujours adoré jouer en France. L’Est de la France avait des soirées énormes, notamment les soirées Pulsamix au Zenith de Nancy. Le festival Astropolis m’a laissé de superbes souvenirs également (un peu brumeux maintenant). Mais dans toute la France il y a toujours eu une superbe ambiance. J’ai entendu plein de bonnes choses de la part d’amis qui ont joué en France ces derniers temps et ils sont tous d’accords pour dire que le public fait partie des meilleurs en Europe (à part l’Angleterre bien sur ). Je suis très content de revenir jouer le 16 Juin. Cela fait bien trop longtemps!
Du point de vue de la distribution il semblerait que Toolbox fasse vraiment la différence. Chris fait un super boulot avec tout ce qu’il distribue et permet de garder les petites boutiques avec qui il est en contact, toujours à jour des nouveautés. Je vends aussi à plusieurs clients français qui passent directement par Underground Music. Je pense que les ventes de vinyles n’ont pas trop baissé en France contrairement à la Hollande par exemple. Je ne connais pas la raison mais j’espère que cela restera encore longtemps comme cela!
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il y a 12 ans 6 mois #43640
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: [16/06/12] LE GRAND MECHANT BEAT #4 @ GLAZART
Hello! Au tour de Mindustries de se livrer au Grand Méchant Beat
Vous venez jouer pour la première fois à Paris et peut-être pour la seconde fois en France. Pouvez-vous vous présenter au public français et nous dire comment vous en êtes arrivé à produire ce hardcore sombre, industriel? Avez-vous commencé par jouer dans de grosses raves hollandaises, sur Cds? Quel a été votre premier choc musical?
Bonjour, nous sommes Yuri van Vlijmen et Nils van Lingen, plus connu sous le nom de Mindustries. Nous aimons la musique électronique depuis aussi longtemps qu’il est possible de nous en souvenir. Nous avons débuté avec le dj-ing et les raves. Pour le « choc musical » je pense que cela s'est passé lors de nos premières raves massives, en voyant l'énergie que cette musique hardcore dégageait sur le dancefloor. Nous n’avions jamais vu avant une salle remplie de 20.000 personnes qui pétaient les plombs sur une musique de fou… tout simplement indescriptible. Je pense que c'est à ce moment que nous nous sommes aperçus que nous étions accrocs.
Notre amour pour un son plus sombre, industriel, a été alimenté en allant voir et en écoutant des artistes tels que : Planet Core Productions (Miro, The Moover etc.) Dr Macabre, Manu le Malin, the DJ Producer, Aphex Twin, Ruffneck et Promo (pour n’en citer que quelques-uns car la liste est longue)
Sinon… nous sommes impatients de venir rejouer en France !
Vous êtes deux à bosser sur la musique. Travaillez-vous toujours ensemble sur tous les morceaux ou faites-vous des morceaux chacun de votre côté que vous assemblez après ? Ça donne quoi d’être deux personnes à travailler sur la même musique ? Reste-t-elle personnelle ? Comment organisez-vous votre travail ?
Nous travaillons souvent indépendamment l’un de l’autre et lorsqu'il est temps de terminer un morceau, on se retrouve habituellement au studio pour le finir ensemble. Nous nous tenons toujours au courant des idées et projets sur lesquels nous bossons ou réfléchissons et échangeons des idées de temps en temps. Quant à l'organisation de notre travail; il n'existe pas vraiment une recette particulière quand nous produisons nos morceaux. Il y a plusieurs manières d’avoir une idée de départ. Par exemple, juste en entendant un chant, un son ou une phrase, l’idée d’un morceau peut émerger. Une autre fois juste un kick ou une séquence de kick peut déclencher l'idée d’un morceau. Le bonheur dans tout ça c’est de voir cette première impulsion, quelle qu’elle soit, qui finalement vous emporte.
Vous jouez votre musique en live, chacun ayant sa tâche, ou vous composez vos morceaux avant et les mixez ensemble après ? Quel est votre avis sur « l'art de la création d'un morceau » contre « l'art du djing » ? Quelles compétences spécifiques requièrent chacun a votre avis ?
Être un bon dj exige plus que de savoir caler. Il faut surtout avoir la capacité de raconter une histoire à notre avis. Tout le monde peut apprendre à caler, mais emmener une foule dans un voyage et maintenir leur attention en choisissant les bons disques est quelque chose d'autre.
L'art de créer un morceau exige beaucoup de patience, la capacité de faire face à la frustration, plus de patience….et de la détermination
Vous avez également un « groupe » les Immobilizers avec The Outside Agency. Cela signifie que vous ne créez pas seulement du hardcore industriel sombre? Que créez-vous d'autre? Etes-vous également infectés par le virus crossbreed ? Que pensez-vous de ce nouveau virus qui se propage partout en Europe ?
The Immobilizers est né après notre projet en collaboration avec The Outside Agency sur le Genosha 15 'Forever is a Long Time Coming'. A cette période nous avions joué quelques sets ensemble et pensé qu'il serait bon d'avoir un nom distinct pour ces sets b2b. Nous avons également fait l’hymne pour Thunderdome « Fight Night » en utilisant cet alias.
Oui, nous aimons les trucs crossbreed et on peut dire que nous avons été infectés. C'est une bonne chose que le virus se répande et apporte des variations au hardcore industriel que nous aimons tellement. En revanche, il semble que tout le monde essaye de faire du crossbreed aujourd’hui et pas toujours avec de bons résultats. À notre avis, il y a seulement quelques producteurs qui excellent vraiment dans le son crossbreed.
Vous pouvez probablement vous attendre à des trucs crossbreed de notre part à l'avenir, mais nous ne laisserons pas les morceaux à 140 à 170 bpm partir à la poubelle, c'est certain !
A part produire les titres de Mindustries, nous aimons tous les deux expérimenter d'autres styles et sons. Cela peut être des beats Hip Hop, Acid, Drum and Bass ou IDM... Aucune de ces expériences n'a jamais vu la lumière du jour, quoi que... Elles sortiront peut-être un jour.
Créer de la musique prend beaucoup de temps. Arrivez-vous à en vivre ou avez- vous un job ou une autre activité ? Si oui, comment organisez-vous votre temps et que faites-vous d'autre pour vivre ? Et est-ce que cela signifie que seuls les artistes qui font de la «mainstream hard dance music » peuvent arriver à en vivre ?
Nils: En plus de produire et mixer de la musique, je suis designer graphique. Organiser mon temps a toujours été une bataille que je ne n'ai pas encore gagnée et ne gagnerai probablement jamais. En fin de compte ça finit par vous prendre tout votre temps, mais pour vous donner une rapide idée: pendant la journée je bosse principalement sur mon travail de conception et la nuit, lors de nos week-ends en off, c'est studiotime ! Je travaille également dans la cafétéria d’un ami deux jours par semaine, juste pour me tenir éloigné de ce foutu ordinateur pendant un certain temps.
Yuri: En plus de la musique, je suis dans les médias sociaux et le webdesign. Une quantité d'activités annexes en découlent, comme la conception graphique, l’animation et la programmation. J'aime garder mon travail varié, tout comme la musique ! Ça veut dire que les artistes qui ne font pas de la « mainstream hard dance music », ont un plus gros job à accomplir !
Vous pourrez retrouver cette interview sur le méchant blog partenaire Eighteen seconds ...
Lien event FB: www.facebook.com/events/285376874878107/
Vous venez jouer pour la première fois à Paris et peut-être pour la seconde fois en France. Pouvez-vous vous présenter au public français et nous dire comment vous en êtes arrivé à produire ce hardcore sombre, industriel? Avez-vous commencé par jouer dans de grosses raves hollandaises, sur Cds? Quel a été votre premier choc musical?
Bonjour, nous sommes Yuri van Vlijmen et Nils van Lingen, plus connu sous le nom de Mindustries. Nous aimons la musique électronique depuis aussi longtemps qu’il est possible de nous en souvenir. Nous avons débuté avec le dj-ing et les raves. Pour le « choc musical » je pense que cela s'est passé lors de nos premières raves massives, en voyant l'énergie que cette musique hardcore dégageait sur le dancefloor. Nous n’avions jamais vu avant une salle remplie de 20.000 personnes qui pétaient les plombs sur une musique de fou… tout simplement indescriptible. Je pense que c'est à ce moment que nous nous sommes aperçus que nous étions accrocs.
Notre amour pour un son plus sombre, industriel, a été alimenté en allant voir et en écoutant des artistes tels que : Planet Core Productions (Miro, The Moover etc.) Dr Macabre, Manu le Malin, the DJ Producer, Aphex Twin, Ruffneck et Promo (pour n’en citer que quelques-uns car la liste est longue)
Sinon… nous sommes impatients de venir rejouer en France !
Vous êtes deux à bosser sur la musique. Travaillez-vous toujours ensemble sur tous les morceaux ou faites-vous des morceaux chacun de votre côté que vous assemblez après ? Ça donne quoi d’être deux personnes à travailler sur la même musique ? Reste-t-elle personnelle ? Comment organisez-vous votre travail ?
Nous travaillons souvent indépendamment l’un de l’autre et lorsqu'il est temps de terminer un morceau, on se retrouve habituellement au studio pour le finir ensemble. Nous nous tenons toujours au courant des idées et projets sur lesquels nous bossons ou réfléchissons et échangeons des idées de temps en temps. Quant à l'organisation de notre travail; il n'existe pas vraiment une recette particulière quand nous produisons nos morceaux. Il y a plusieurs manières d’avoir une idée de départ. Par exemple, juste en entendant un chant, un son ou une phrase, l’idée d’un morceau peut émerger. Une autre fois juste un kick ou une séquence de kick peut déclencher l'idée d’un morceau. Le bonheur dans tout ça c’est de voir cette première impulsion, quelle qu’elle soit, qui finalement vous emporte.
Vous jouez votre musique en live, chacun ayant sa tâche, ou vous composez vos morceaux avant et les mixez ensemble après ? Quel est votre avis sur « l'art de la création d'un morceau » contre « l'art du djing » ? Quelles compétences spécifiques requièrent chacun a votre avis ?
Être un bon dj exige plus que de savoir caler. Il faut surtout avoir la capacité de raconter une histoire à notre avis. Tout le monde peut apprendre à caler, mais emmener une foule dans un voyage et maintenir leur attention en choisissant les bons disques est quelque chose d'autre.
L'art de créer un morceau exige beaucoup de patience, la capacité de faire face à la frustration, plus de patience….et de la détermination
Vous avez également un « groupe » les Immobilizers avec The Outside Agency. Cela signifie que vous ne créez pas seulement du hardcore industriel sombre? Que créez-vous d'autre? Etes-vous également infectés par le virus crossbreed ? Que pensez-vous de ce nouveau virus qui se propage partout en Europe ?
The Immobilizers est né après notre projet en collaboration avec The Outside Agency sur le Genosha 15 'Forever is a Long Time Coming'. A cette période nous avions joué quelques sets ensemble et pensé qu'il serait bon d'avoir un nom distinct pour ces sets b2b. Nous avons également fait l’hymne pour Thunderdome « Fight Night » en utilisant cet alias.
Oui, nous aimons les trucs crossbreed et on peut dire que nous avons été infectés. C'est une bonne chose que le virus se répande et apporte des variations au hardcore industriel que nous aimons tellement. En revanche, il semble que tout le monde essaye de faire du crossbreed aujourd’hui et pas toujours avec de bons résultats. À notre avis, il y a seulement quelques producteurs qui excellent vraiment dans le son crossbreed.
Vous pouvez probablement vous attendre à des trucs crossbreed de notre part à l'avenir, mais nous ne laisserons pas les morceaux à 140 à 170 bpm partir à la poubelle, c'est certain !
A part produire les titres de Mindustries, nous aimons tous les deux expérimenter d'autres styles et sons. Cela peut être des beats Hip Hop, Acid, Drum and Bass ou IDM... Aucune de ces expériences n'a jamais vu la lumière du jour, quoi que... Elles sortiront peut-être un jour.
Créer de la musique prend beaucoup de temps. Arrivez-vous à en vivre ou avez- vous un job ou une autre activité ? Si oui, comment organisez-vous votre temps et que faites-vous d'autre pour vivre ? Et est-ce que cela signifie que seuls les artistes qui font de la «mainstream hard dance music » peuvent arriver à en vivre ?
Nils: En plus de produire et mixer de la musique, je suis designer graphique. Organiser mon temps a toujours été une bataille que je ne n'ai pas encore gagnée et ne gagnerai probablement jamais. En fin de compte ça finit par vous prendre tout votre temps, mais pour vous donner une rapide idée: pendant la journée je bosse principalement sur mon travail de conception et la nuit, lors de nos week-ends en off, c'est studiotime ! Je travaille également dans la cafétéria d’un ami deux jours par semaine, juste pour me tenir éloigné de ce foutu ordinateur pendant un certain temps.
Yuri: En plus de la musique, je suis dans les médias sociaux et le webdesign. Une quantité d'activités annexes en découlent, comme la conception graphique, l’animation et la programmation. J'aime garder mon travail varié, tout comme la musique ! Ça veut dire que les artistes qui ne font pas de la « mainstream hard dance music », ont un plus gros job à accomplir !
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il y a 12 ans 6 mois #43647
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: [16/06/12] LE GRAND MECHANT BEAT #4 @ GLAZART
Et voici, à quelques jours de la dernières soirée Le Grand Méchant Beat de la saison, la quatrième interview. Lu-K du collectif "Acharnés", activiste sans compromis, organisateur d'événements de toutes tailles (de la free à la grosse Rave légale) et Dj émérite, nous livre les secrets de sa passion pour les musiques électroniques.
Tu es DJ, organisateur de free parties, organisateur de soirées payantes, on dirait que tu portes bien le nom de ton sound system les Acharnés. D’où te vient cette passion intense pour les musiques électroniques ? Tout a commencé … un soir de pleine lune … au milieu d’un champ … derrière des platines … raconte-nous !
Bon, alors tout commencé en février 2001 il me semble. Je suis à l'apéro avec des potes et là, motivation quasi générale pour partir à une free party..."moi j'y connais que dalle, j'écoute que du bon gros grindcore/death brutal, vous faites chier avec votre teuf..." finalement je suis la troupe, direction Nogent sur Seine, a 1h de chez nous, pour une NAWAK avec un peuple de fou. Mais en bon métaleux qui se respecte j'ai fait chier tout le monde pour en repartir le plus vite possible^^. 3h sur la teuf mais revu de vieux amis, ce qui m'a poussé a y retourner pour les revoir et de fil en aiguille le boom boom m'a de moins en moins dérangé, je me suis acheté des platines vinyles en 2002, un serato en 2008, un gros contrôleur 4 decks dernièrement et maintenant me voilà ici 10 ans après...
Tu as organisé, avec ton collectif Acharnés, pas mal de free parties, participé à des Technivals, mis en place une très grosse soirée légale dans un parc des expos. Quel est ton regard sur l’organisation de soirées électroniques alternatives en France en tant qu’amateur passionné ?
C'est un joyeux bordel...pour notre part en tout cas. On ne va surement pas trop aimer ce que je vais dire mais, à l'heure actuelle, si la scène (légale) électronique non commerciale stagne en France et galère à ce point, c'est en majeure partie a cause des free party et de son public qui fait "tâche" sur le tableau. Les gens en général on beaucoup de mal se mettre en tête qu'il y a une scène entre les "clubs house Guetta" et les free party. Heureusement, les festivals français proposent de plus en plus d'artistes électroniques alternatifs au milieu des groupes habituels, et ça, ça ne peut qu'améliorer les choses.
Lorsque vous avez organisé Aktiv’ton Kore, une très grosse soirée au parc des expositions de Châlons-en-Champagne, vous avez eu pas mal de galères, mais finalement une très bonne fréquentation pour une première soirée. Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ? Tu vas remettre ça avec tes acolytes ?
Des ennuis^^...des dettes surtout. L'asso créée pour l'occasion est toujours sur pieds mais je pense qu'elle ne servira plus à rien, trop grillée au niveau des boîtes de loc et des institutions. Pis franchement, plus motivé à organiser de gros events de ce genre. La France ne sera jamais la Hollande, il est trop tard. Pour moi le hardcore en gros events c'est du suicide^^...Il faut savoir reconnaître que le public français est trop critique pour nos moyens financiers qui eux sont insuffisant en règle générale pour faire de belles choses avec des règlementations françaises qui t'imposent des trucs complètement oufs. Impossible de rivaliser avec des events comme MOH ou Nightmare...etc. De plus, le public d'events type Hollande ne supporte pas les "teufeurs" et vice versa. Avec Acharné, on devrait tout de même se bouger l'année prochaine (2013) pour mettre sur pied une grosse rave légale pour les 10 ans du son, le but étant surtout de nous retrouver tous ensemble car avec les vies (et motivations) de chacun c'est de plus en plus compliqué.
Tu mixes depuis près de 10 ans. Tu as commencé avec le hardcore / frenchcore et maintenant tu mixes dubstep et tu sembles avoir été « aspiré » par cette musique. Qu’est ce qui t’as attiré. Est-ce que tu arrêtes de mixer d’autres styles de musique ?
Alors là va comprendre ! J’ai toujours détesté la drum & bass ! Par contre, j'ai toujours adoré le trip hop et le bon gros dub. En fait, c'est un pote d'Antidote (ancien sound system marnais) qui me montrait les vidéos de son "concert" ou il était le week-end dernier avec Dirtyphonics, et là, je suis tombé amoureux des grosses lignes de basses de la Bass Music. Mais là on est encore très drum et toujours qu'à l'écoute (toujours pas de mix), le dubstep c'est Easy cut (dj des Trypsykore, anien sound system haut-marnais) et ses mix vinyls trois platines qui m'ont carrément foutu sur le cul. Ses transitions dubstep, drum, dirty de malade, là je me suis carrément motivé et je me suis lancé avec des morceaux très calmes au début, le temps de tenir tout ça en mains pour ensuite pousser l'agressivité plus loin. Le souci maintenant, c est que je ne prends plus aucun plaisir à mixer autre chose, j’en suis dingue pour l'instant. En plus, dans notre petit coin de France, nous sommes peu à jouer dubstep pour l'instant, alors que des djs deep house, minimale, trance, hardtek/hardcore y en a à tous les coins de rues^^.
Justement, le dubstep déchaine les passions ces derniers temps. Du très commercial au dark et dur, il y a un peu de tout. Comment vois-tu cette musique en tant que DJ ? Quel est ton avis sur « la vague dubstep » ?
Ce que j'adore avec ce style de zik, c'est que tout le monde peut s'y retrouver, tellement y a de variantes...moi je kiffe quand ça grince sévère par exemple. Les métaleux ont Niveau Zero, Borgore, Excision,... Les clubbers ont Gemini, Flux Pavilion, Rusko,... les fans de David Guetta ont Skrillex...mdr (ouuuuuhhhh c'est méchant ça^^). C'est vraiment un style très large et très complet, tu peux te permettre de faire des sets très évolutifs et changeants...voir complètement déstructurés. Par contre, c'est vraiment une autre approche du mix comparé à la techno au sens large, ça m'a permis aussi de progresser à nouveau à un moment où je tournais un peu en rond. Ensuite, mon avis sur la scène dubstep...je trouve que les "anciens" ont du mal à accrocher en règle générale, ce qui fait que tu te retrouves avec un public très jeune avec la coupe à Bieber, mais bon, il est très énergique et toujours présent. Le dubstep est de plus en plus apprécié et autorisé (club, radio, télé...) espérons que sa médiatisation ne le pervertisses pas. Tant que les producteurs continueront de faire des grosses prods innovantes sans partir en vrille comme Flux Pavilion et compagnie, je ne me fais pas de soucis pour ce style.
Photos par BBK
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Tu es DJ, organisateur de free parties, organisateur de soirées payantes, on dirait que tu portes bien le nom de ton sound system les Acharnés. D’où te vient cette passion intense pour les musiques électroniques ? Tout a commencé … un soir de pleine lune … au milieu d’un champ … derrière des platines … raconte-nous !
Bon, alors tout commencé en février 2001 il me semble. Je suis à l'apéro avec des potes et là, motivation quasi générale pour partir à une free party..."moi j'y connais que dalle, j'écoute que du bon gros grindcore/death brutal, vous faites chier avec votre teuf..." finalement je suis la troupe, direction Nogent sur Seine, a 1h de chez nous, pour une NAWAK avec un peuple de fou. Mais en bon métaleux qui se respecte j'ai fait chier tout le monde pour en repartir le plus vite possible^^. 3h sur la teuf mais revu de vieux amis, ce qui m'a poussé a y retourner pour les revoir et de fil en aiguille le boom boom m'a de moins en moins dérangé, je me suis acheté des platines vinyles en 2002, un serato en 2008, un gros contrôleur 4 decks dernièrement et maintenant me voilà ici 10 ans après...
Tu as organisé, avec ton collectif Acharnés, pas mal de free parties, participé à des Technivals, mis en place une très grosse soirée légale dans un parc des expos. Quel est ton regard sur l’organisation de soirées électroniques alternatives en France en tant qu’amateur passionné ?
C'est un joyeux bordel...pour notre part en tout cas. On ne va surement pas trop aimer ce que je vais dire mais, à l'heure actuelle, si la scène (légale) électronique non commerciale stagne en France et galère à ce point, c'est en majeure partie a cause des free party et de son public qui fait "tâche" sur le tableau. Les gens en général on beaucoup de mal se mettre en tête qu'il y a une scène entre les "clubs house Guetta" et les free party. Heureusement, les festivals français proposent de plus en plus d'artistes électroniques alternatifs au milieu des groupes habituels, et ça, ça ne peut qu'améliorer les choses.
Lorsque vous avez organisé Aktiv’ton Kore, une très grosse soirée au parc des expositions de Châlons-en-Champagne, vous avez eu pas mal de galères, mais finalement une très bonne fréquentation pour une première soirée. Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ? Tu vas remettre ça avec tes acolytes ?
Des ennuis^^...des dettes surtout. L'asso créée pour l'occasion est toujours sur pieds mais je pense qu'elle ne servira plus à rien, trop grillée au niveau des boîtes de loc et des institutions. Pis franchement, plus motivé à organiser de gros events de ce genre. La France ne sera jamais la Hollande, il est trop tard. Pour moi le hardcore en gros events c'est du suicide^^...Il faut savoir reconnaître que le public français est trop critique pour nos moyens financiers qui eux sont insuffisant en règle générale pour faire de belles choses avec des règlementations françaises qui t'imposent des trucs complètement oufs. Impossible de rivaliser avec des events comme MOH ou Nightmare...etc. De plus, le public d'events type Hollande ne supporte pas les "teufeurs" et vice versa. Avec Acharné, on devrait tout de même se bouger l'année prochaine (2013) pour mettre sur pied une grosse rave légale pour les 10 ans du son, le but étant surtout de nous retrouver tous ensemble car avec les vies (et motivations) de chacun c'est de plus en plus compliqué.
Tu mixes depuis près de 10 ans. Tu as commencé avec le hardcore / frenchcore et maintenant tu mixes dubstep et tu sembles avoir été « aspiré » par cette musique. Qu’est ce qui t’as attiré. Est-ce que tu arrêtes de mixer d’autres styles de musique ?
Alors là va comprendre ! J’ai toujours détesté la drum & bass ! Par contre, j'ai toujours adoré le trip hop et le bon gros dub. En fait, c'est un pote d'Antidote (ancien sound system marnais) qui me montrait les vidéos de son "concert" ou il était le week-end dernier avec Dirtyphonics, et là, je suis tombé amoureux des grosses lignes de basses de la Bass Music. Mais là on est encore très drum et toujours qu'à l'écoute (toujours pas de mix), le dubstep c'est Easy cut (dj des Trypsykore, anien sound system haut-marnais) et ses mix vinyls trois platines qui m'ont carrément foutu sur le cul. Ses transitions dubstep, drum, dirty de malade, là je me suis carrément motivé et je me suis lancé avec des morceaux très calmes au début, le temps de tenir tout ça en mains pour ensuite pousser l'agressivité plus loin. Le souci maintenant, c est que je ne prends plus aucun plaisir à mixer autre chose, j’en suis dingue pour l'instant. En plus, dans notre petit coin de France, nous sommes peu à jouer dubstep pour l'instant, alors que des djs deep house, minimale, trance, hardtek/hardcore y en a à tous les coins de rues^^.
Justement, le dubstep déchaine les passions ces derniers temps. Du très commercial au dark et dur, il y a un peu de tout. Comment vois-tu cette musique en tant que DJ ? Quel est ton avis sur « la vague dubstep » ?
Ce que j'adore avec ce style de zik, c'est que tout le monde peut s'y retrouver, tellement y a de variantes...moi je kiffe quand ça grince sévère par exemple. Les métaleux ont Niveau Zero, Borgore, Excision,... Les clubbers ont Gemini, Flux Pavilion, Rusko,... les fans de David Guetta ont Skrillex...mdr (ouuuuuhhhh c'est méchant ça^^). C'est vraiment un style très large et très complet, tu peux te permettre de faire des sets très évolutifs et changeants...voir complètement déstructurés. Par contre, c'est vraiment une autre approche du mix comparé à la techno au sens large, ça m'a permis aussi de progresser à nouveau à un moment où je tournais un peu en rond. Ensuite, mon avis sur la scène dubstep...je trouve que les "anciens" ont du mal à accrocher en règle générale, ce qui fait que tu te retrouves avec un public très jeune avec la coupe à Bieber, mais bon, il est très énergique et toujours présent. Le dubstep est de plus en plus apprécié et autorisé (club, radio, télé...) espérons que sa médiatisation ne le pervertisses pas. Tant que les producteurs continueront de faire des grosses prods innovantes sans partir en vrille comme Flux Pavilion et compagnie, je ne me fais pas de soucis pour ce style.
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il y a 12 ans 6 mois #43654
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: [16/06/12] LE GRAND MECHANT BEAT #4 @ GLAZART
Pas de parole pour AK47 qui s'exprime en musique avec ce 10ème podcast sur
PARIS HARDCORE MAFIA
©faRfe
Tracklist:
01 - Spl & Triage - valhalla
02 - Ak Industry - Low Isolation
03 - Catscan - Customized
04 - Mindustries - Depths
05 - Deathmachine - Imitations
06 - Igneon System - Evil Blood
07 - Lowroller - Erosion Mechanics
08 - Sei2ure - The Easy Shots
09 - Igneon System - Demonic Possession
10 - I:Gor - Too Hot
11 - Lowroller - Eat Shit and Die
12 - N-Vitral - Kling Klong
13 - Dub Elements & Erre - Pop Im (The Panacea VIP rmx)
14 - The Outside Agence - Undermmind
15 - Dub Elements - Rude Awakening
16 - Switch Technique - Intelligence VIP
A télécharger ici ou là:
itunes.apple.com/fr/podcast/paris-hardcore-mafia/id432023112
www17.zippyshare.com/v/47023639/file.html
www.filefactory.com/file/b4u97oj8uqd/n/A...cords_PodCast010.mp3
lsdb.eu/set/113247/ak-47-paris-hardcore-...ast-10-10-06-12.html
Lien event FB: www.facebook.com/events/285376874878107/
©faRfe
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02 - Ak Industry - Low Isolation
03 - Catscan - Customized
04 - Mindustries - Depths
05 - Deathmachine - Imitations
06 - Igneon System - Evil Blood
07 - Lowroller - Erosion Mechanics
08 - Sei2ure - The Easy Shots
09 - Igneon System - Demonic Possession
10 - I:Gor - Too Hot
11 - Lowroller - Eat Shit and Die
12 - N-Vitral - Kling Klong
13 - Dub Elements & Erre - Pop Im (The Panacea VIP rmx)
14 - The Outside Agence - Undermmind
15 - Dub Elements - Rude Awakening
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il y a 12 ans 6 mois #43661
par Child Of Doom
Réponse de Child Of Doom sur le sujet Re: [16/06/12] LE GRAND MECHANT BEAT #4 @ GLAZART
Chouette mixe , par contre je suis étonné qu'en 2012 on puisse encore trouver des mixes en 128 kbps...
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